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Des mains noires sont-elles tapies dans l’ombre de la diaspora pour déstabiliser la nation Togolaise ? Le peuple Togolais reconnaissant envers les éfforts de  l’armée

 

Depuis quelques semaines, une offensive numérique virulente vise le régime togolais à travers des publications hostiles émanant de cyber-activistes de la diaspora. Le ton est alarmiste, les appels sont parfois à peine voilés à l’insurrection, et les cibles clairement identifiées : le pouvoir en place et, plus spécifiquement, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Cette campagne numérique semble loin d’être spontanée. Elle coïncide étrangement avec l’intensification de la mission de médiation de Faure Gnassingbé en République démocratique du Congo, sous mandat de l’Union africaine. Une coïncidence troublante, qui alimente la thèse de l’existence de « mains noires » tapies dans l’ombre, œuvrant depuis l’extérieur à la déstabilisation du pays.

Pourtant, sur le terrain, la majorité de la population togolaise reste peu réceptive à ces discours enflammés. Malgré les défis économiques et sociaux, les citoyens montrent une résilience notable. Les politiques publiques entamées sous la Cinquième République, notamment dans les domaines de l’accès à l’eau, à l’électricité, ou encore au financement des initiatives locales, bénéficient d’un accueil globalement positif. Cette adhésion, même relative, contraste fortement avec les appels au chaos diffusés depuis l’étranger, souvent déconnectés des réalités vécues au quotidien par les Togolais.

Surtout, là où certains activistes cherchent à fragiliser la nation depuis leurs écrans, sur le terrain réel, un autre combat se mène avec courage et détermination. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) togolaises sont engagées sans relâche au front, notamment dans la région nord du pays, une zone régulièrement menacée par des groupes terroristes. Ces hommes et ces femmes en uniforme protègent chaque jour notre territoire, notre population, et notre souveraineté nationale contre ceux qui veulent imposer la violence et l’instabilité par la force.

Ce front invisible, souvent méconnu du grand public, est un pilier fondamental de la stabilité togolaise. Alors que certains prônent la destruction du pays depuis l’extérieur, nos FDS, elles, défendent le Togo dans la réalité, au prix de sacrifices parfois lourds. Leur engagement traduit la volonté d’un État souverain, déterminé à garantir la paix et la sécurité pour tous les Togolais.

Il ne s’agit pas de réduire la diaspora à cette minorité radicalisée. Une large partie des Togolais de l’extérieur participe activement au développement du pays. Mais certains acteurs, bien identifiés sur les réseaux, semblent animés par des logiques de revanche politique, voire manipulés par des agendas occultes. Leur activisme numérique dépasse le cadre du débat démocratique pour se transformer en une entreprise de sabotage moral et politique. Leur influence est amplifiée par la viralité des réseaux sociaux, mais leur ancrage dans la réalité togolaise reste marginal.

La HAAC met en demeure RFI pour traitement inéquitable de l’information et diffusion de fausses nouvelles sur le Togo

 

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a procédé le à la mise en demeure de la chaîne de radio française RFI (Radio France Internationale) il y a quelques mois . Ceci, en raison d’un “traitement inéquitable de l’information” et de la “diffusion de fausses informations sur le Togo”.

Selon la HAAC , les dernières illustrations concernent notamment un segment diffusé le dimanche 5 mai 2024 dernier dans lequel il a été incorrectement fait mention d’une interdiction formelle de toutes les manifestations contre la Vème République en vigueur dans le pays, ainsi que la couverture des récentes élections.

Ces inexactitudes répétées dans vos reportages  ne sont pas seulement préjudiciables à l’image du Togo, mais violent également les principes fondamentaux du journalisme. Si de tels agissements se répètent, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication se verra contrainte d’envisager des mesures appropriées, y compris la suspension de votre droit de diffusion sur le territoire national jusqu’à nouvel ordre”, a sommé l’institution.

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé a échangé le dimanche 21 janvier 2024 à Cinkassé et à Mandouri, avec les forces vives de la préfecture de Cinkassé et du Grand Kpendjal dans la Région des Savanes

Le president du conseil à Cinkassé il y a quelques mois

Les forces vives de ces localités ont d’abord présenté, par la voix de leurs porte-paroles, leurs vœux de santé, de bonheur et de paix au Président du Conseil. Elles fui ont témoigné par la même occasion, leur gratitude pour sa politique de développement et de protection des citoyens de la Région marquée, notamment par la mise en place du Programme d’Urgence de la Région des Savanes (PURS), l’opération Coundjouare ainsi que de nombreuses réalisations dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’énergie et de la cohésion sociale. Les forces vives de la Région, ont saisi loccasion pour renouveler leur adhésion totale à la politique de paix, de grands travaux et de diplomatie active du Président du Conseil.

Tous les moyens seront déployés pour garantir la sécurité des populations septentrionales du Togo, plus précisément celles de la région des Savanes, exposées à la menace terroriste, a promis le Président du Conseil Faure Gnassingbé le dimanche 21 janvier 2024 à Cinkassé. C’est à la faveur de son grand oral avec les forces vives de cette région, que le dirigeant togolais a fait cette promesse.

 « Si Mandouri n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix, si Cinkassé n’est pas en paix, le Togo n’est pas en paix. Nous ferons tout pour vous protéger », a promis Faure Gnassingbé, qui informe de l’intensification des actions particulièrement dans les préfectures de Cinkassé, Kpendjal et Kpendjal-ouest.

Tout en faisant cette promesse, Faure Gnassingbé a appelé les populations à soutenir davantage les autorités dans les efforts engagés pour freiner l’incursion des terroristes. « Ne dormez pas sur vos lauriers. Continuez d’être vigilants, continuez d’aider les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les autorités administratives et politiques, car c’est ensemble que nous allons préserver la paix et la sécurité dans les Savanes », a conseillé le Président du Conseil

Dans ce contexte, il est essentiel de faire preuve de discernement. Le Togo, à l’instar de plusieurs nations africaines, doit affronter ces nouvelles formes de guerre psychologique, où la désinformation devient une arme pour fracturer les sociétés. La liberté d’expression ne peut servir de paravent à la subversion. Protéger la paix civile, garantir la stabilité institutionnelle et préserver la souveraineté nationale sont des impératifs qui ne sauraient être compromis par des campagnes menées depuis l’ombre numérique.

Alors que le Président du Conseil poursuit sa mission de médiation en RDC et que le pays s’inscrit dans une dynamique de réformes, les Togolais doivent rester unis et lucides. Ceux qui espèrent voir le pays sombrer dans l’instabilité trouveront en face d’eux une société mature, déterminée à ne pas céder à la manipulation. Car si le Togo avance aujourd’hui sur la voie du dialogue, de la diplomatie et du développement, ce n’est pas pour replonger dans les pièges du passé tendus par ceux qui, depuis l’étranger, veulent attiser la division.

Gilles OBLASSE

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