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À Bè, les femmes entrent en scène pour la paix : « Pas de troubles dans nos quartiers ! »

 

L’élan en faveur de la paix et de la stabilité continue de se renforcer à Lomé. Après les jeunes de Bè-Kpota  Gotakopé venus affirmer leur soutien à la position du chef Togbui Lanklivi 1er contre les manifestations illégales prévues les 26, 27 et 28 juin 2025, ce sont les femmes du quartier de Bè qui ont, à leur tour, haussé le ton. Elles ont clairement affiché leur adhésion à la démarche de responsabilité défendue par les autorités locales. Elles ont organisé un point de presse ce matin à BE avec la jeunesse

Ces mères de familles, commerçantes, artisanes ou employées, ont exprimé leur volonté de préserver leurs foyers de tout chaos et de s’opposer fermement à l’instrumentalisation de leurs enfants. « Nous connaissons nos enfants. Et nous allons leur parler. Ce quartier ne sera pas un champ de guerre pour satisfaire des ambitions personnelles d’ailleurs », a déclaré une doyenne du marché de Bè.

SEWONOU Massanh revendeuse à BE

Le message est fort : ces femmes entendent jouer pleinement leur rôle de piliers de la société pour ramener le calme dans les esprits, au moment où certains veulent souffler sur les braises de la discorde. Dans une déclaration commune, elles ont salué la vision des chefs Togbui Lanklivi 1er et Elo Efia Gnékou, qu’elles qualifient de « sentinelles de la paix ».

Le chef de Bè-Kpota, visiblement touché par cette mobilisation féminine spontanée, a souligné leur importance dans la dynamique communautaire : « Quand les femmes s’engagent, les familles écoutent. Leur soutien nous réconforte et montre que le message de sagesse de Togbui Lanklivi est compris par les cœurs et par les esprits. »

Les femmes de Bè promettent d’intensifier leur sensibilisation dans les jours à venir. « Nos enfants ne seront pas des boucliers humains. S’il faut marcher, ce sera pour le développement, pas pour la destruction », a lancé une intervenante sous les applaudissements nourris.

Désormais, la ligne est tracée. De quartier en quartier, un consensus populaire émerge et ce n’est autre que le refus collectif de l’anarchie et l’adhésion à une citoyenneté responsable. Et dans ce combat pour la paix, les femmes de Bè entendent bien jouer leur rôle jusqu’au bout.

Gilles OBLASSE

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