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Climat des affaires / Togo,1er Pays réformateur de l’Afrique de l’Ouest

Le ministre Dr Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire Générale de la Présidence de la République et Gouverneur de la Banque Mondiale pour le Togo , a officiellement présenté au niveau national le rapport.

     Le rapport B-Ready du Groupe de la Banque mondiale a été présenté ce lundi 7 octobre 2024. Coordonné par la Cellule Climat des Affaires (CCA), il propose une analyse sans complaisance des avancées réalisées dans le cadre de réformes économiques assortie des recommandations concrètes en vue du renforcement de la résilience et la compétitivité du secteur privé togolais. La  cérémonie  officielle de ce rapport a été présidée par le ministre Sandra Ablamba Johnson, Secrétaire Générale de la Présidence de la République et Gouverneur de la Banque Mondiale pour le Togo. C’était en présence de représentants de la Banque Mondiale, des institutions financières et de nombreux opérateurs économiques togolais et étrangers.

Ce rapport, qui monte en épingle, les remarquables performances du Togo dans la création d’un climat amélioré des  affaires, évalue 55 nations à travers le monde, l’environnement économique des entreprises, et s’articule autour de trois piliers, à savoir le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. Il fait suite au classement « Doing Business », suspendu depuis deux ans. Dans la nouvelle édition, le Togo se positionne parmi les pays les plus performants en matière de réformes économiques et de dynamisme entrepreneurial, grâce à ses progrès significatifs.

Des réformes audacieuses

L’évaluation du B-READY porte sur 10 indicateurs essentiels liés au cycle de vie des entreprises que sont : la création d’entreprises, l’emplacement des entreprises, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché et l’insolvabilité de l’entreprise.

Au cours de la cérémonie, Dr Sandra Ablamba Johnson,  a édifié l’assistance sur les réformes fructueuses menées par le Togo sous l’impulsion du Président Faure Gnassingbé. Le  Togo a-t-elle indiqué a poursuivi avec détermination, ces réformes visant à améliorer l’environnement des affaires, malgré la suspension du classement Doing Business. Ces efforts, a-t-elle ajouté, ont permis au pays d’être choisi par la Banque Mondiale pour figurer parmi les 55 pays pilotes du nouveau mécanisme B-READY. Le pays ayant  réalisé des performances remarquables, qui le hissent au premier rang en Afrique de l’Ouest et au troisième rang en Afrique subsaharienne.

 Saluant  ces résultats, Mme Sandra Ablamba Johnson a souligné les efforts entrepris par le Togo  pour, grâce à ces réformes, attirer davantage d’investisseurs et renforcer sa compétitivité sur la scène internationale. Depuis 2020, a-t-elle relevé, nous n’avons cessé de progresser, en mettant en œuvre des mesures incitatives qui facilitent les affaires et dynamisent l’économie togolaise. Elle précise que ces résultats montrent que le Togo est sur la bonne voie pour maintenir et accélérer cette dynamique positive.

L’évaluation est articulée autour de trois piliers principaux

Concrètement, l’évaluation est articulée autour de trois piliers principaux (le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle) et porte sur dix indicateurs liés au cycle de vie des entreprises : la création, l’emplacement, les services d’utilité publique, la main d’œuvre, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, la concurrence sur le marché, et l’insolvabilité

 Leader dans l’espace Uemoa

Grâce au dynamisme de son économie, le Togo se positionne comme un leader dans l’espace UEMOA, aux côtés de la Côte d’Ivoire. Avec ce dernier, il fait  partie des 55 pays pilotes du rapport B-READY. La création d’entreprise, la fiscalité, le commerce international et les services financiers, constituent les domaines dans lesquels le  Togo s’est admirablement classé.  Ce qui lui permet de  rivaliser avec les meilleures économies d’Afrique subsaharienne.

Allant au-delà de la facilité à mener des affaires, le rapport « Business Ready » de la Banque Mondiale propose une analyse plus large portant notamment sur la gouvernance, les infrastructures, le capital humain et l’innovation.  L’impact du changement climatique et des risques géopolitiques sur l’environnement des affaires est également concerné.

Fort de la facilité d’accès aux services financiers et l’effectivité de la compétitivité de son secteur privé,  le Togo se positionne parmi les pays en développement ayant mis en place un cadre réglementaire solide. Il se classe, en conséquence, dans les deux premiers quintiles sur des indicateurs essentiels comme la gestion des entreprises insolvables et la concurrence sur le marché.

 Maintenir le cap

En dépit de la suspension du rapport Doing Business, le Togo n’a pas baissé les bras. Il  a poursuivi la modernisation de ses institutions, en dématérialisant, en l’occurrence, les procédures judiciaires avec l’introduction des audiences en ligne au Tribunal de Commerce de Lomé, et la création d’une chambre dédiée aux procédures collectives. Des  réformes militant en faveur d’un accroissement  de la célérité dans le traitement des affaires, avec pour objectif, l’attractivité du climat des affaires figurent également en ligne de compte.

En termes de recommandations, le rapport invite le Togo à maintenir le cap, à investir davantage dans les infrastructures publiques et à renforcer l’intégration des services numériques. L’amélioration de l’accès à l’électricité, à l’eau et aux infrastructures numériques, sera cruciale pour maintenir et renforcer la compétitivité du pays, selon la Banque Mondiale,  se prononçant sur  la modernisation des services publics.

Au regard de ce  rapport B-READY de la Banque Mondiale, il n’y a pas de doute, le Togo se trouve  en bonne voie pour s’imposer prochainement comme un acteur clé du développement économique en Afrique. Déjà en 2024, il a créé l’événement en s’affichant  comme un modèle de résilience et de progrès économique, grâce à une série de réformes ambitieuses et fructueuses.

 

 

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