Le mardi 10 décembre à Washington, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 125 milliards de FCFA) en faveur du Togo, destiné à soutenir les réformes ambitieuses entreprises par le Togo pour son développement durable.
Octroyé par l’Association internationale de développement (IDA), ce fonds s’inscrit dans les priorités nationales définies dans la Feuille de route gouvernementale 2025 et le Plan d’Urgence pour la région des Savanes (PURS). Il accompagne également, les objectifs du nouveau cadre de partenariat-pays conclu cette année entre le Togo et ses partenaires.
Docteur Sandra Ablamba Johnson, Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence de la République Togolaise ( Photo)
Les réformes nécessaires pour accélérer la transformation structurelle de l’économie, en particulier dans les zones rurales, bénéficieront d’un renforcement grâce à ce fonds. La réduction de l’extrême pauvreté, le développement du capital humain et le renforcement de la résilience des populations vulnérables face aux défis socio-économiques, étant l’objectif principal.
L’énergie, le foncier, l’agriculture, l’éducation, les services sociaux et les finances publiques sont notamment, les secteurs stratégiques qui bénéficieront de cet appui.
Selon le représentant résident de la Banque mondiale, Fily Sissoko, « Le Togo a réalisé des progrès significatifs ces dernières années pour promouvoir une agriculture durable et renforcer la résilience sociale et climatique. Ce financement appuiera les initiatives en cours afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs de développement durable, tout en renforçant la résilience face aux défis liés à la fragilité, notamment dans les régions du nord ».
Ce soutien de la Banque mondiale marque une étape décisive dans les efforts conjoints pour assurer une croissance durable et inclusive au Togo qui, dans divers domaines a entrepris des réformes consistantes induisant des performances significatives, imputables à la diplomatie économique active de son président, Faure Gnassingbé. Selon des sources dignes de foi, ces performances ont permis au pays de bénéficier périodiquement des financements des institutions internationales.
Gilles OBLASSE