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Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé,au lancement des travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech

 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste a donné jeudi à Rabat le coup d’envoi des travaux d’extension de la ligne de train à grande vitesse marocaine qui devrait être opérationnelle pour le Mondial 2030.

Ce projet structurant, d’une enveloppe de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), fait partie d’un programme ambitieux mobilisant un investissement global de 96 MMDH qui porte également sur l’acquisition de 168 trains pour un montant de 29 Milliards DH, destinés au renouvellement du parc existant de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et l’accompagnement des projets de développement, ainsi que le maintien de la performance pour 14 Milliards DH, permettant notamment le développement de 3 réseaux de transport métropolitain au niveau des agglomérations de Casablanca, Rabat et Marrakech.

Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech traduit la Vision éclairée du Souverain en faveur de l’amélioration de l’offre ferroviaire nationale d’une longueur d’environ 430 kilomètres , et s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques du Royaume, sous l’impulsion de SM le Roi, en matière de développement durable, notamment la promotion de solutions de mobilité collectives à faible empreinte carbone.

Il illustre également la ferme détermination du Maroc à poursuivre le développement du réseau ferré national, afin qu’il puisse jouer pleinement son rôle d’épine dorsale d’un système de transport durable et inclusif.

Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech consiste en la création d’une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les villes de Rabat, Casablanca et Marrakech, en desservant les aéroports de Rabat et Casablanca.

Avec ce nouveau projet, les temps de parcours seront de 1h entre Tanger et Rabat, 1h40 entre Tanger et Casablanca et de 2h40 entre Tanger et Marrakech. Le projet permettra aussi de relier Rabat à l’Aéroport international Mohammed V de Casablanca en 35 minutes en desservant le nouveau stade de Benslimane. Il est prévu également un service à grande vitesse entre Fès et Marrakech avec un temps de parcours de 3h40 (avec des trains à grande vitesse circulant sur la ligne classique de Fès jusqu’au nord de Kénitra avant de continuer sur la nouvelle ligne à grande vitesse jusqu’à Marrakech).

Avec le nouveau projet de modernisation, c’est tout le réseau ferroviaire marocain qui marque une réelle renaissance ne concernant pas uniquement l’extension du réseau grande vitesse jusqu’à Marrakech mais également la modernisation, le renforcement et le rajeunissement de la flotte de trains ONCF, ainsi que la création d’un réseau de transport en commun sur rails et d’un nouvel écosystème industriel porteur.

Une vision tournée vers l’Afrique

Au-delà de ses impacts nationaux, cette LGV s’inscrit également dans une dimension continentale. En effet, le Maroc, fidèle à sa vocation africaine, ambitionne de faire de cette infrastructure un maillon clé d’un réseau ferroviaire à grande vitesse africain. C’est la concrétisation d’un leadership régional assumé, au service de l’intégration économique et de la coopération Sud-Sud.

Une prouesse technique et humaine

Piloté par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), en partenariat avec plusieurs acteurs nationaux et internationaux, ce projet mobilisera des technologies de pointe, tout en valorisant les compétences marocaines. Il s’agit là d’un modèle d’ingénierie intégrée, de formation et de transfert de savoir-faire, qui reflète l’expertise croissante du Royaume dans le domaine ferroviaire.

S’étendant sur une durée de 10 ans, ce programme permettra la formation de ressources humaines spécialisées et la création de plusieurs milliers de postes d’emplois directs et indirects.

Cet important projet d’investissement et de modernisation du réseau ferroviaire a été mené en s’appuyant notamment sur l’expertise d’entreprises internationales de renom, dont le français Alstom pour le matériel roulant pour la Grande Vitesse, l’Espagnol CAF pour les trains inter-city (200 Km/h) ou encore le Sud-coréen Hyundai Rotem pour les trains métropolitains de proximité, avec des conditions de financement préférentielles.

 

Gilles  OBLASSE

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