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6e conférence mondiale des présidents de parlement à Genève :    Kodjo  Adédzé a  partagé l’expérience nationale en matière de leadership féminin et l’engagement du pays en faveur d’une paix inclusive et durable.

 

Le 29 juillet , la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement a officiellement débuté au siège des Nations unies à Genève (Suisse), sous le thème : « Le monde dans la tourmente : coopération parlementaire et multilatéralisme en faveur de la paix, de la justice et de la prospérité pour tous ».

À la tête d’une délégation de haut niveau, Kodjo Sevon-Tepe Adédzé , Président de l’Assemblée nationale du Togo   a participé à la séance inaugurale de cette rencontre organisée par l’Union interparlementaire (UIP), en collaboration avec les Nations Unies, autour du thème central.

À la tribune du Palais des Nations, le Président de la Représentation nationale a lancé un appel vibrant à la solidarité parlementaire mondiale face aux défis sécuritaires, climatiques et démocratiques. Sur la situation dans la région septentrionale du Togo, il a salué l’action résolue du gouvernement, sous le leadership du Président du Conseil, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, pour endiguer le terrorisme et préserver la paix.

Dans son discours il  a souligné l’importance cruciale du thème de la conférence dans un contexte mondial marqué par des conflits armés, des instabilités politiques, des violations du droit international, la diminution des engagements multilatéraux et des ressources pour le développement durable. Il a appelé les parlements à soutenir l’UIP dans son rôle de coordination pour promouvoir la paix, le développement  . Il a également mis l’accent sur la nécessité d’atténuer les effets du changement climatique et de mieux gérer les enjeux liés à l’intelligence artificielle.

« Relativement au terrorisme, un phénomène complexe, multiforme et entretenu qui affecte de nombreuses régions du monde ; mon pays, le Togo, n’en fait pas exception. Sous le leadership pragmatique de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil, Chef suprême des armes, nos forces de défense et de sécurité mènent une lutte acharnée dans la région septentrionale de notre pays contre ces forces du mal.
A l’analyse, pour trouver des solutions idoines à ce défi dont les causes ne sont pas uniformes, il est essentiel de renforcer la coopération régionale et internationale à travers le partage de renseignements et des meilleures pratiques. Il faudra aussi promouvoir des initiatives de prévention sur la base d’une éducation de qualité et l’inclusion sociale, des outils puissants pour lutter contre l’extrémisme violent », a indiqué le Président de l’Assemblée nationale.

La président a dressé un tableau des défis mondiaux contemporains, à savoir les conflits armés, les dérèglements climatiques, l’insécurité alimentaire, la montée des extrémismes et l’affaiblissement du dialogue multilatéral.

La Conférence se décline en une session plénière et cinq groupes de discussion autour de thématiques clés : la participation accrue des femmes et des jeunes en politique, l’innovation face aux bouleversements mondiaux, la régulation du numérique, la protection des populations vulnérables et la coopération en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.

En unissant leurs voix à Genève, les présidents de Parlement entendent redonner tout son sens au multilatéralisme parlementaire. Dans un monde en mutation, leur engagement commun vise à répondre aux attentes des peuples en matière de paix, de justice et de prospérité.

En rappel , dans son discours d’ouverture, la Présidente de l’Union interparlementaire (UIP), Tulia Ackson, a planté le décor d’un monde secoué par les conflits armés, l’érosion du multilatéralisme et les défis planétaires tels que le changement climatique et l’essor de l’intelligence artificielle. Elle a appelé les parlementaires à se mobiliser pour « soutenir la paix, la démocratie, la primauté du droit et la réduction des inégalités ».

« La coopération parlementaire est indispensable pour faire face aux crises multiples qui menacent nos sociétés. L’UIP doit être le vecteur d’une action concertée en faveur de l’équité sociale et du développement durable », a-t-elle affirmé.

 

Gilles  OBLASSE

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