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80e anniversaire du massacre de Thiaroye : Le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé   compatissant envers le peuple sénégalais et son président

La commémoration des quatre-vingts ans de ce massacre représente pour le Sénégal et toute l’Afrique entière, un pas important franchi pour restaurer leur honneur et leur dignité. Ces soldats, sont originaires de 17 pays africains, notamment l’Algérie, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, les Iles Comores, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, Tchad et le Togo.
Sur la terre sénégalaise, le 1er décembre dernier, le président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé a pris part aux activités marquant la commémoration du 80è anniversaire du massacre de Thiaroye, un tragique évènement historique qui a secoué l’Afrique au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
Au nom du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, le président de l’Assemblée nationale, a exprimé sa compassion envers le peule sénégalais et son président, Bassirou Diomane Faye, qui ont rendu un hommage mérité à leurs héros.
Il faut souligner que cette cérémonie d’hommage a rassemblé plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains ainsi que d’autres délégations internationales à Dakar, aux côtés du Président sénégalais.
Coupure d’histoire
Le 1er décembre 1944, dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, l’armée française ouvre le feu sur des tirailleurs sénégalais qui réclament le versement de leurs soldes.
Longtemps passé sous silence dans l’Hexagone, le massacre a été reconnu par l’État français. Mais quantité de parts d’ombre demeurent à l’approche de son 80ᵉ anniversaire.
En juillet 2024, l’Office national des combattants et des victimes de guerre reconnaissait officiellement six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », quatre-vingts ans après leur décès au cours d’une tuerie perpétrée par l’armée française contre ses propres troupes, le 1er décembre 1944 au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar.
Cette reconnaissance, partielle et tardive, intervient après plus de trois quarts de siècle de bataille mémorielle entre les autorités militaires françaises et les familles et militants politiques ouest-africains. Le conflit porte autour de la qualification de l’événement.
Pour les autorités militaires françaises, il s’agit de la répression d’une rébellion armée ; pour les défenseurs des victimes, d’un massacre colonial perpétré contre d’anciens prisonniers de guerre réclamant le versement de leurs soldes.
Gilles OBLASSE

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