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Crise au sein de la SADC : plusieurs États rejettent un accord signé avec la « rasd » sans leur consentement

L’élan diplomatique impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste – continue de porter ses fruits. Le Maroc bénéficie aujourd’hui d’un large soutien au sein de l’Afrique australe, où de plus en plus d’États adoptent une position fondée sur le respect de la légalité internationale et la recherche d’une solution politique, réaliste et durable au différend autour du Sahara.

Le protocole d’accord controversé entre le Secrétariat Exécutif de la SADC et la prétendue « rasd » continue de susciter l’indignation de plusieurs États membres de la Communauté de développement d’Afrique australe. Le Malawi, l’Eswatini, l’Union des Comores et la Zambie ont exprimé leur rejet catégorique de cette initiative unilatérale, dénonçant une violation des principes de la SADC.

Cette action illégitime du Secrétaire Exécutif, n’a pas manqué de soulever une vague de contestations parmi plusieurs pays membres de la SADC.
• Plusieurs États ont exprimé leur indignation et réagi officiellement avec vigueur pour dénoncer la signature illégitime effectuée par le Secrétaire Exécutif en leur nom.
• Parmi ces pays figurent les États amis du Maroc membres de la SADC qui ne reconnaissent pas l’entité avaient ouvert leurs Consulats Généraux respectifs à Laâyoune ou à Dakhla, tels que les Comores, Eswatini, la RDC, la Zambie, et le Malawi.
• Une organisation, dont la moitié des membres ne reconnaît pas l’entité fantoche (Comores, Eswatini, Madagascar, Malawi, RDC, Seychelles, Zambie), ne peut procéder à la signature de tout instrument avec cette entité non reconnue et extérieure, en violation des dispositions du Traité et de la Charte de la SADC, ainsi que des Décisions du Sommet de la SADC qui n’ont jamais autorisé, ou mandaté, cette organisation à signer des instruments avec cette entité fictive.

Le ministère des Affaires étrangères, d’Eswatini a réaffirmé officiellement, dans une note verbale, son «soutien indéfectible au plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc». Le document précise que «le Royaume d’Eswatini ne considère pas le Mémorandum d’Entente (MoU) entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme un accord contraignant. En conséquence, le Royaume d’Eswatini estime ne pas être juridiquement lié par les dispositions qui y sont contenues». Eswatini exprime, ainsi, aux alliés du Polisario au sein de la SADC «son ferme soutien à l’intégrité territoriale du Maroc».

Une condamnation unanime d’États alliés du Maroc

Des pays comme les Comores, l’Eswatini, la Zambie et le Malawi – qui ont tous exprimé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc – ont réagi officiellement, rejetant la validité de cet accord et affirmant qu’ils ne s’estiment en rien liés par ses dispositions.

L’Union des Comores

Dans une note verbale adressée au Secrétariat de la SADC, le ministère comorien des Affaires étrangères a fait part de sa surprise face à la signature de ce mémorandum. Réitérant sa position en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, le gouvernement comorien a rappelé qu’il considère le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme la seule solution réaliste au conflit régional.

Le document diplomatique précise que la question du Sahara relève exclusivement du Conseil de sécurité des Nations Unies, conformément à la décision 693 de l’Union africaine adoptée à Nouakchott en 2018. Le ministère a également dénoncé toute instrumentalisation de la SADC en dehors de son périmètre géographique d’action.

À l’instar de nombreux États refusant désormais de cautionner les faits accomplis et les manipulations, le Royaume d’Eswatini exprime avec la plus grande clarté, particulièrement à l’adresse de l’Afrique du Sud, son ferme soutien à l’intégrité territoriale du Maroc. Il réitère par ailleurs son rejet catégorique des velléités déstabilisatrices des groupes séparatistes, activement soutenus par l’Algérie et instrumentalisés par l’Afrique du Sud.
• La réaction de l’Eswatini illustre une tendance constante parmi les pays africains à s’affranchir de l’influence sud-africaine et de la pression algérienne.

En rappel ,le 2 avril 2025, le Secrétariat Exécutif de la SADC, sous l’impulsion de l’Afrique du Sud, a signé un protocole d’accord avec l’entité séparatiste connue sous le nom de « rasd », sans en informer ni consulter les autres États membres. Cette démarche a été perçue comme une atteinte aux règles de fonctionnement de l’organisation régionale, provoquant une vague de réactions officielles de la part de plusieurs pays.

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