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Échec diplomatique de l’Algérie :L’image du pays traverse l’une de ses pires périodes, après avoir été incapable de négocier avec le président syrien

La crise diplomatique en Algérie s’aggrave de jour en jour. L’image du pays traverse l’une de ses pires périodes, après avoir été incapable de négocier avec le président syrien, Ahmed Al-Sharaa, la libération des Algériens retenus par les « Forces nouvelles syriennes » ; et après que l’Union africaine ait opposé son veto à la candidature de l’Algérie au Conseil de paix et de sécurité de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Des éléments armés du Front Polisario ont été interpellés en Syrie par les nouvelles autorités sécuritaires du pays, dans le cadre d’une vaste opération visant les milices liées à l’Iran, révèle un rapport du Washington Post.

Parmi ces mercenaires, préalablement entraînés par les milices chiites des «gardiens de la révolution» iraniens et du Hezbollah libanais, on retrouve des centaines de miliciens du Polisario, venus tout droit de Tindouf. Une confirmation sans équivoque de ce que le Maroc a toujours révélé sur les accointances entre l’Iran, le Hezbollah et le Polisario. C’est qu’en Syrie, et «au fil des ans, l’Iran a favorisé un large éventail de groupes mandataires pour promouvoir ses intérêts. L’Iran, par exemple, a formé des combattants du Front Polisario, basé en Algérie, un groupe rebelle luttant pour l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc. Des centaines d’entre eux sont actuellement détenues par les nouvelles forces de sécurité syriennes», écrit le WaPo, en se basant sur les témoignages concordants de dirigeants actuels des nouvelles forces de sécurité syriennes et de diplomates occidentaux travaillant dans la région.

Selon le prestigieux quotidien américain, ces combattants, dont le nombre n’a pas été précisé, sont accusés d’avoir été intégrés à des réseaux paramilitaires soutenus par Téhéran au cours des dernières années.

Le polisario, maillon d’un réseau transnational

L’arrestation de membres du polisario en Syrie marque un tournant inédit, alimentant les soupçons persistants autour de l’implication du mouvement sahraoui dans une stratégie d’alliance militaro-logistique transnationale orchestrée par l’Iran. Elle met aussi en lumière l’internationalisation progressive du Polisario, dont les ramifications dépasseraient désormais largement les enjeux du conflit régional au Sahara.

Alors que Damas tente de refermer le chapitre d’un conflit de plus d’une décennie, ces interpellations viennent rappeler la profondeur de l’infiltration iranienne dans les structures de guerre régionales, et la participation de groupes extrarégionaux, comme le Polisario, à cette mécanique d’exportation de la conflictualité.

L’enquête, fondée sur des témoignages de responsables régionaux et européens ainsi que sur des données issues de Tadmor et Qousseir, confirme l’existence d’un encadrement militaire iranien fourni à ces membres du mouvement séparatiste sahraoui.

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