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Indice de développement humain : plusieurs réalisations dans le domaine de la santé au Togo

Le domaine de la santé demeure l’une des priorités dans la politique sociale que prône le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à travers le ministère de la santé.
Depuis des années, le gouvernement ne cesse de multiplier des actions et des projets en faveur d’une bonne prise en charge des populations, quelques soient leurs couches sociales.
Dans le registre des efforts consentis au profit des Togolaises et Togolais partout sur l’étendue du territoire, ont peut citer le  Programme Wezou, qui a pris en charge    plus de 400640 femmes
enceintes  avec 221 802 accouchements.
 Le domaine de la santé c’est avant  tout une question d’infrastructures. Conscients de cette evidence, le gouvernement,  a procédé à la construction d’un hôpital national de référence.
Dénommé Docta Lafia, ce joyau à la pointe de la technologie médicale accueille depuis son inauguration des milliers de patients à qui sont prodigués des soins adéquats.
Toujours dans le registre des infrastructures sanitaire, on retient la construction de 6 hôpitaux mère-enfant dans les différentes régions dont 3 achevés, la construction de 86 nouvelles formations sanitaires et rénovation de 60 formations sanitaires avec la réception de 47 USP dans le cadre du projet SSEQCU (projet de Service
de santé essentiels de qualité pour couverture sanitaire  universelle) d’un montant de 40 milliards de FCFA.

 

Un investissement colossal

Le Togo a une expérience assez enrichie en matière d’investissement dans les infrastructures. Dans le secteur phare de la santé, le pays peut revendiquer l’existence de  plusieurs institutions publiques de formation sanitaire qui sont spécialisées dans les domaines différentes

Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins a lancé en avril 2023 des travaux de construction de nouvelles formations sanitaires dans la région des Savanes. Prévue sur une période de 06 mois, la réalisation des travaux s’inscrit dans le cadre de la composante « Rapprochement des établissements et services de santé des ménages » du projet SSEQCU pour des soins et services de santé essentiels aux ménages vulnérables. Les travaux sont estimés à environ 02 milliards de francs CFA.

Le Projet de réhabilitation et d’équipement des centres  de santé préfectoraux et régionaux pour un coût de 7,36
milliards de FCFA et le projet Ellipse pour la réhabilitation des CHU de
Lomé et de Kara pour un montant de 67 milliards de FCFA,  sont également à mettre à l’actif du gouvernement Togolais.
Toutes ces actions menées par le Togo sur les cinq dernières années dans le domaine de la santé, naturellement, auréolées des reformes dans les autres domaines ont pesé dans la balance pour hisser le Togo  au sommet du classement du rapport de l’Indice de développement humain(IDH) dans l’espace UEMOA.
Dogta-Lafiè doté d’un plateau robotique médical évolutif
Selon la directrice générale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), porteur de ce projet, Mme Ingrid Awadé, Dogta Lafiè dispose d’un Système d’Information Hospitalier (SIH) très innovant, intégrant un plateau robotique médical évolutif. Chaque bloc possède un robot de pulvérisation et de désinfection, des robots à multi- usages connectés au SIH. A très court terme, précise-t-elle, il sera implanté une unité complète de cancérologie (radiothérapie, scintigraphie, curiethérapie, chimiothérapie) pour le traitement et le suivi des pathologies cancéreuses de tout type. Dogta Lafiè disposera, bientôt, d’un bloc ultra moderne dédié aux hospitalisations VIP d’une capacité de 36 suites, d’un service de kinésithérapie agrandi, d’un bloc opératoire ophtalmologique et d’une autre salle de chirurgie. En tout, les spécialités offertes concernent la chirurgie, la gynécologie obstétricale, la pédiatrie-néonatologie, la cancérologie, la cardiologie interventionnelle, le laboratoire de biologie et d’anatomopathologie, l’hospitalisation et une pharmacie intégrée.
Pour rappel,  dans le domaine de la santé au Togo, le taux d’accessibilité est passé de 71% en 2020 à 90,7% en
2023.
Gilles OBLASSE

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