
A l’initiative du Président Congolais, Denis Sassou N’Guesso et sous l’égide de l’Union africaine (Ua), la ville de Brazzaville a accueilli du 2 au 5 juillet 2024 , la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement.
Portant sur l’urgence climatique, la rencontre a enregistré la participation des chefs d’État et de gouvernement ainsi que des délégations de diverses institutions internationales.
Elle vise à faire le point sur les progrès réalisés en matière de boisement et de reboisement, documenter les bonnes pratiques et les enseignements tirés, identifier les défis auxquels l’Afrique est confrontée et proposer des recommandations sur la voie à suivre.

Présence effective du Togo
A ce grand rendez-vous continental, c’est le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adédzé, qui a pris part aux travaux au nom, du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’occasion était pour le patron de l’hémicycle d’éplucher l’ambition du Togo et certaines actions phares menées depuis des années en matière de protection de l’environnement.
« Conscient de cette situation et dans le souci de contribuer aux efforts mondiaux et régionaux de restauration des écosystèmes forestiers, le Togo mon pays s’est engagé, au titre de sa feuille de route gouvernementale 2025 et de sa politique forestière nationale, à étendre sa couverture forestière à 26 % du territoire national à l’horizon 2030», a souligné le Président de l’Assemblée nationale.
«Dans la même dynamique, a-t-il poursuivi, mon pays a revu à la hausse ses ambitions dans le cadre de ses contributions déterminées au niveau national (CDN) à travers des actions qui devront permettre de renforcer la résilience climatique par des stratégies globales d’adaptation et d’atténuation. De façon générale, la contribution du Togo s’élève à 50,57 % à l’horizon 2030, soit 20,51 % de cible inconditionnelle et 30,06 % de cible conditionnelle».
Dans la suite de son intervention, l’honorable Kodjo Adédzé a martelé que «L’engagement du Togo se traduit par la restauration de 1,4 million d’hectares de paysages forestiers dégradés, au titre de notre contribution à l’initiative africaine pour la restauration de 100 millions de paysages forestiers (AFR100) à l’horizon 2030, renforcée par l’ambition décennale inscrite dans la feuille de route gouvernementale de planter un milliard d’arbres sur la période 2021-2030 et de mettre en place au moins 117 forêts communales ainsi que 400 forêts cantonales ».
«Le Togo appelle à une action collective et urgente pour promouvoir l’afforestation et le reboisement en Afrique », a-t-il conclu.
Il faut souligner que dans la déclaration de Brazzaville sur la décennie mondiale de l’afforestation et du reboisement, adoptée par la plénière à l’issue de la conférence, cet appel lancé par le Togo à travers l’honorable Kodjo Adédzé a été pris en compte.
On apprend que l’Union Africaine fera un plaidoyer pour son inscription à l’agenda de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies qui se tiendra en septembre prochain à New-York.
D’une pierre deux coups
Le président de l’Assemblée nationale a fait d’une pierre deux coups. Profitant de ce sejour en terre brazzavilloise, il a rencontré son homologue congolais , Isidore Mvouba, avec qui, il a échangé sur l’approfondissement des relations bilatérales entre les deux institutions parlementaires au profit des populations.
La qualité des relations entre les deux présidents des Républiques du Togo et du Congo, leurs Excellences Messieurs Denis Sassou Nguesso et Faure Essozimna Gnassingbé ont été également au coeur des discussions.
Gilles OBLASSE
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