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ONU: Ouverture à New York de la 69è session de la Commission de la condition de la femme avec la participation du Togo

La 69è session de la Commission de la condition de la femme (CSW69) de l’ONU s’est ouverte, lundi à New York, avec la participation du Togo, représentée par une délégation conduite par  la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la femme  Prof. Kossiwa ZINSOU-KLASSOU .La délégation Togolaise à cette rencontre de haut niveau est composée de représentants d’institutions nationales, de départements ministériels et de la société civile.

À l’ouverture des  travaux, qui se réunit au siège de l’ONU  du 10 au 21 mars, des hauts responsables des Nations Unies ont, lundi, déploré la lenteur des progrès visant à résorber les inégalités entre hommes et femmes.

« Nous avons toujours su que cela ne se ferait pas du jour au lendemain, ni même au bout de plusieurs années », a souligné le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à la tribune de l’Assemblée générale de l’organisation.

Selon le Président de l’Assemblée générale, Philémon Yang, au rythme actuel, il faudra 137 ans pour sortir toutes les femmes de l’extrême pauvreté et 68 ans pour mettre fin au mariage des enfants.

« Ces réalités sont inacceptables et devraient tous nous alarmer », a dénoncé M. Yang lors de la cérémonie d’ouverture de la session.

La 69è session de la Commission mettra l’accent sur l’examen de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing sur l’avancement des droits des femmes. Il s’agit aussi d’évaluer les défis actuels qui affectent l’application de ces deux documents et la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, outre la contribution de ces accords à l’implémentation de l’Agenda 2030.

Cette année, la Commission marque le 30è anniversaire de la 4è conférence mondiale sur les femmes, ainsi que de la Déclaration de Beijing et son Programme d’action, adoptés en 1995 par 189 gouvernements.

En vertu de cette Déclaration sur les droits des femmes, les pays signataires se sont engagés à agir dans 12 domaines clés: la pauvreté, l’éducation et la formation, la santé, la violence, les conflits armés, l’économie, le pouvoir et la prise de décision, les mécanismes institutionnels, les droits de l’homme, les médias, l’environnement et les filles.

Le Togo a entrepris d’importantes réformes juridiques visant à renforcer la protection et la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. Plusieurs programmes et projets sont mis en œuvre pour traduire ces avancées en actions concrètes.

Gilles  OBLASSE

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