La pauvreté monétaire en baisse au Togo : Une performance du président Faure Gnassingbé dont Dr Sandra Ablamba Johnson salue le leadership

Dans le souci de mettre en lumière des avancées significatives dans les domaines démographique, socioéconomique et des politiques de lutte contre la pauvreté au Togo, un atelier consacré aux résultats du cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et de la deuxième édition de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM-2) s’est déroulé le vendredi 13 décembre à Lomé. Sous l’égide du Dr Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Générale de la Présidence, ces résultats publiés des mois plus tôt, ont été passés au crible avec un accent sur  la démographie du pays, les chiffres sur l’accès aux services sociaux, la Réduction de la pauvreté … au cours de la rencontre. L’analyse croisée des données révèle que la proportion des pauvres à la fois monétairement et non monétairement est de 20% en 2021 contre 25,3% en 2018.

Pour les autorités, il s’agit de  permettre une planification rationnelle des actions envers les populations, à la faveur de ces avancées significatives dans les domaines démographique, socioéconomique et des politiques de lutte contre la pauvreté au Togo.

Sur la question, le Secrétaire Général de la Présidence est formel : « Il est indéniable que les statistiques sont une source importante d’informations et de données qui servent à bâtir un modèle de développement économique et social. Sans données statistique  fiables, établies suivant des méthodes et des normes reconnues sur le plan international, il ne saurait y avoir de planification rationnelle dans tous les secteurs de la vie nationale ».

Croissance maitrisée d’une population jeune

Les données issues du RGPH-5 font état d’une population résidente de 8 095 498 habitants, dont 51,3 % de femmes, à dominance jeune avec un âge moyen de 23,4 ans et 42 % des Togolais ayant moins de 15 ans. La dynamique démographique, selon ces données, décrit  une légère baisse du taux d’accroissement annuel, passé de 2,9 % en 2010 à 2,3 % en 2022, signalant une stabilisation progressive.

Quant aux  indicateurs sociaux, ils affichent une nette progression avec environ 83 % des ménages qui ont accès à une source d’eau améliorée, une proportion atteignant 98 % dans le Grand Lomé. Ils décrivent une hausse de l’accès à l’électricité, touchant 70,3 % des ménages, bien que des disparités urbain-rural subsistent. Ils relèvent des progrès notables dans le secteur éducatif, avec une parité entre les sexes au niveau primaire et un taux d’alphabétisation de 70 % pour les 15 ans et plus.

Diminution de la pauvreté 

Sur le plan de la pauvreté, le pays connait une diminution significative, qu’elle soit monétaire ou multidimensionnelle. Les indicateurs sociaux affichent un recul du taux de pauvreté monétaire de 45,5 % en 2018 à 43,8 % en 2021, tandis que sur la même période la pauvreté multidimensionnelle a baissé de 37,1 % à 28,9 %. Ces résultats s’imposent comme les fruits des politiques inclusives comme les programmes « Novissi » et « School Assur », et des réformes axées sur l’accès aux services sociaux de base et le soutien économique.

Les efforts du gouvernement…

De ces résultats phares, il résulte une transition démographique importante et une amélioration significative du bien-être et de l’accès des populations aux services sociaux de base. Des efforts soutenus du gouvernement et de ses partenaires qui se trouvent  matérialisés par l’exécution de nombreux projets structurants.

Il s’agit, entre autres, des programmes School Assur et de cantines scolaires ; la gratuité des frais de scolarité et d’inscription aux examens qui accompagne les projets d’infrastructures éducatives ; le Programme WEZOU pour les femmes enceintes ; l’opérationnalisation du Fonds TINGA et les investissements massifs pour améliorer les capacités de production électrique. On note aussi la création des Zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) et les subventions d’engrains et d’intrants pour les agriculteurs ; la facilitation de l’accès au crédit à travers les mécanismes du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).

En ce qui concerne l’éducation, la parité est atteinte au niveau du primaire. En outre, le Taux Brut de Scolarisation (TBS) des garçons est sensiblement similaire à celui des filles, avec respectivement
115% contre 114% en 2022 selon les mêmes résultats. Par ailleurs, 7 personnes sur 10 âgées de 15 ans et plus savent lire et écrire, témoignant des progrès réalisés dans le secteur de l’alphabétisation.
Sur le plan de la santé, la mortalité infantile a enregistré une réduction remarquable de près de 50%, passant de 124 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2010 à 58 décès pour 1 000
naissances vivantes en 2022.
Par ailleurs, les données montrent une tendance à la baisse de la fécondité au Togo. Le nombre moyen d’enfants par femme qui est passé de 6,2 en 1988 à 4,3 en 2022, témoignant d’un accès accru
aux services de santé reproductive.

Persistance des défis à relever

En dépit de ces avancées significatives, des défis restent à lever, notamment en milieu rural et dans les régions comme les Savanes, marquées par des taux de pauvreté toujours  élevés. Le Dr Sandra, a indiqué que c’est pour  surmonter ces obstacles et promouvoir une inclusion accrue que le gouvernement s’engage dans  des projets structurants, tels que l’Assurance Maladie Universelle (AMU) et le Registre Social des Personnes et des Ménages (RSPM).

« Malgré ces avancées remarquables, des défis importants demeurent. Dans le contexte actuel, marqué par la superposition de multiples crises mondiales (sanitaire, sécuritaire, économique, climatique et géopolitique), le gouvernement reste pleinement engagé dans la poursuite de ses efforts visant à renforcer l’accès des populations aux services sociaux de base et à lutter contre la pauvreté. La mise en œuvre progressive de l’Assurance maladieuniverselle (AMU) et l’opérationnalisation des personnes et des ménages (RSPM) en sont les axes clés », a-t-elle affirmé.