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Togo /Sénat : la session inaugurale se tiendra le jeudi 6 mars 2025

Les élections débouchent sur la mise en place des nouvelles institutions de la 5e République comme le prévoit le changement de la Constitution en avril dernier. Désormais, au Togo, on ne parlera plus d’élection présidentielle.

Selon  l’article 3, alinéa 4, de l’ordonnance n°2024-001/PR, qui fixe notamment le nombre de sénateurs, leurs indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation, ainsi que le régime des incompatibilités, «le Sénat se réunit de plein droit le deuxième jeudi suivant la proclamation des résultats définitifs.»

La session inaugurale du Sénat se tiendra le jeudi 6 mars 2025 avec pour ordre du ,jour , l’adoption du règlement intérieur . Cette session sezra présidé par le doyen d’age .

Le parti UNIR au pouvoir a remporté la majorité 

 En rappel , la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Togo a proclamé dimanche les résultats provisoires des élections sénatoriales tenues le samedi 15 février dernier. Sans surprise, le parti au pouvoir, UNIR, a remporté la majorité des sièges.

                            « Avec la tenue des élections sénatoriales, ce samedi 15 février 2025 et l’installation du Sénat qui s’en suivra, le Togo aura franchi un pas de plus vers l’élection du président de la République et la prise de fonction du président du Conseil, et une étape décisive vers le parachèvement de la mise en place des institutions prévues par la Constitution de la cinquième République », a indiqué Gilbert Bawara sur X.

Sur les 41 sièges à pourvoir, le parti du président Faure Gnassingbé au pouvoir  en a remporté 34. Selon Yabre Dago, le président de la CENI qui a annoncé les résultats provisoires, les 7 autres sièges sont répartis entre de l’opposition, l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI, 1), l’Union des forces de changement (UFC, 1), Togo Autrement (1), Cle (1), et des mouvements, Bâtir (2), Les deux Bisons (1).

Selon la nouvelle Constitution adoptée par les députés à l’Assemblée nationale en avril dernier et qui bascule le pays dans le régime parlementaire, 20 autres sénateurs devront être nommés par le président du président du Conseil des ministres pour compléter la liste. L’institution comptera donc 61 sénateurs

Gilles  OBLASSE

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